Rénovation des chaussées de la RN7 de l’agglomération moulinoise en 2023 et 2024

Une chaussée dégradée

La RN7, au droit de l’agglomération moulinoise, a été mise en service en 1995 avec une structure BAC (Béton Armé Continu). La chaussée de la RN7 est constituée, sur une épaisseur moyenne de 20 cm, d’une dalle en béton de ciment et d’armatures longitudinales (torons) tous les 10 cm. La chaussée présente des dégradations importantes pouvant mettre en jeu la sécurité des usagers.

Depuis 2019, la DIR Centre-Est a mandaté le CEREMA pour expertiser la dégradation de la chaussée tout en menant des réparations ponctuelles de l’ordre de 256 000 € TTC.

Des phénomènes récurrents de départs de matériaux sous la forme de petites dalles apparaissent depuis quelques années. Cela engendre notamment des fissurations et infiltrations d’eau, ainsi que des ruptures des aciers et éjection de blocs.

Des zones de test sur certaines portions de la RN7 ont permis d’effectuer une reprise complète en enrobés bitumineux sur 4,8 km pour 2,9 M€ TTC. Ces zones de test ont permis d’orienter le choix technique à mettre en œuvre pour la réparation de la chaussée.

Ainsi, les prochains travaux consisteront, d’une part, en la démolition sur une épaisseur d’environ vingt centimètres de la chaussée existante et, d’autre part, en la reconstruction d’une chaussée en enrobés sur cette même épaisseur.

Un marché a été réalisé après consultation des entreprises en 2022, avec une tranche ferme et 5 tranches optionnelles : l’entreprise EIFFAGE pour un coût global de 12,4 M€ TTC a été retenue.

Ces travaux apporteront un confort de circulation sur une chaussée neuve, un confort acoustique pour les usagers et les riverains (les routes recouvertes d’enrobé sont les plus silencieuses), une sécurité pour les usagers de la route, une solidité et durabilité de la chaussée.

Des travaux programmés sur 2 ans

Les travaux, en raison de leur ampleur et de leur coût, nécessitent un étalement sur 2023 et 2024 tout en priorisant les secteurs les plus dégradés. Ils ont été découpés en 6 sections relativement homogènes et permettant d’assurer à l’usager un minimum de gêne. Des itinéraires de déviations et des balisages adaptés accompagneront ces travaux.

Le programme de travaux est réparti sur 2 ans en 6 phases :

  • 3 phases en 2023 : la première dès le 13 mars, la deuxième en avril puis la dernière en mai
  • 3 phases en 2024 : la première en mai, la deuxième, en juin et la dernière mi-juin à mi-juillet.
INFOGRAPHIE | Phasage des travaux
Phasage des travaux

Phasage des travaux

Les travaux, en raison de leur ampleur et de leur coût, nécessitent un étalement sur 2023 et 2024 tout en priorisant les secteurs les plus dégradés.
Ils ont été découpés en 6 sections relativement homogènes et permettant d’assurer à l’usager un minimum de gêne.
Des itinéraires de déviations et des balisages adaptés accompagneront ces travaux.
6 sections de travaux :
1 MARS / AVRIL 2023
2 AVRIL 2023
3 MAI 2023
4 MAI 2024
5 JUIN 2024
6 JUIN / JUILLET2024

Le trafic sera maintenu durant toute la durée des travaux avec des modifications de circulation.

Le trafic de transit sera maintenu sur la RN7 avec un basculement de voies et une limitation de vitesse à 70 km/h.
Les entrées et sorties aux échangeurs seront perturbées avec des déviations en amont et en aval. Une signalisation adaptée (fléchage, balisage) et une information (réunion avec les élus et institutionnels, distribution de flyers aux riverains) seront mises en place .

À chaque phase de chantier, un communiqué de presse détaillant les impacts sur la circulation sera publié.

Dossier de presse

Partager la page