Conduire en période hivernale

Information aux usagers

L’information routière est essentiel à prendre en compte pour améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic. Elle est d’autant plus importante lors d’épisodes météorologiques hivernaux (neige ou verglas).

Les usagers doivent anticiper leurs déplacements, les différer si possible en cas de risque d’intempéries, adopter une conduite prudente et respecter les consignes de sécurité.

Pour vous informer avant tout déplacement, consultez :

Le site Bison Futé propose une carte en temps réel sur l’état des routes et les risques de blocages associés. Ainsi, vous pourrez savoir si les axes du réseau national sont praticables, vous renseigner sur les alertes et les événements en cours (routes fermées, accidents…).

Vous pouvez aussi consulter le site internet du ministère. Vous y trouverez des informations générales sur la conduite à tenir en cas d’intempéries hivernales, les bonnes pratiques et des fiches d’information.

Les conditions de circulation

Elles définissent l’état de la chaussée et la capacité des usagers à pratiquer l’itinéraire. On définit 4 niveaux de circulation pour la neige et le verglas, associées à un code couleur :

  • C1 : la route est au noir, la circulation normale
  • C2 : traces de neige ou verglas localisé
  • C3 : neige importante ou verglas généralisé
  • C4 : congères ou pluie en surfusion.

La météorologie : une science difficile à prévoir
La formation de neige dans l’atmosphère dépend de nombreux paramètres température de l’air, teneur en vapeur d’eau dans l’air…) dont la fluctuation, même infime, peut modifier l’état de la précipitation et provoquer de la pluie au lieu de la neige (et réciproquement).
Ainsi, malgré les progrès technologiques, les moyens mis en œuvre et les compétences des prévisionnistes, la neige reste, et restera longtemps encore, un phénomène très difficile à prévoir.

On définit 3 types de neige :

  • la neige humide : une neige lourde qui tombe en gros flocons ;
  • la neige mouillée : forme une "soupe au sol ;
  • la neige sèche : elle virevolte et se soulève en nuage sous l’effet du vent.

Et 5 sources de verglas routier :

  • la pluie sur sol gelé : congélation d’eau au contact d’une route très froide ;
  • la pluie en surfusion : précipitation d’eau liquide à une température négative ;
  • le brouillard givrant : à des températures négatives ;
  • les gelées blanches : condensation solide sur une route sèche ;
  • la congélation d’eau sur la route : refroidissement d’une route humide induisant une congélation de l’eau en surface.

Vous pouvez retrouver des définitions plus détaillées des intempéries et des conseils aux usagers dans la plaquette

Une organisation spécifique

Ce dernier répond à la nécessité de garantir les meilleures conditions de sécurité et de fluidité du trafic aux usagers en période de risque d’intempéries hivernales (neige ou verglas).
Une centaine de camions et environ 80 saleuses équipent les centres d’exploitation et d’intervention.

Pour permettre aux agents d’être mobilisables pour intervenir 24 h/24, un dispositif spécifique d’astreinte est mis en place au sein des centres d’exploitation. Il doit permettre la gestion des événements impactant la viabilité routière, de façon préventive en surveillant les routes ou en salant, ou de façon curative par des actions de déneigement.

Des procédures spécifiques de gestion de l’information sont mises en place pendant la période hivernale. Ainsi, les centres d’exploitation et les PC assurent une veille météorologique continue, leur permettant d’évaluer les risques associés aux intempéries. La connaissance des conditions de circulation et de leur évolution permet de dresser régulièrement l’état des conditions de circulation. La DIR Centre-Est s’engage à rendre cette information accessible au public depuis le site internet de Bison Futé sous forme d’une carte, actualisée quotidiennement pendant la période hivernale et à chaque changement de condition de conduite.

La sécurité au centre de l’attention
Tout au long de l’année, les gestionnaires du réseau routier et autoroutier (directions interdépartementales des routes, sociétés d’autoroutes, départements, communes) travaillent pour assurer la sécurité et l’entretien des routes. Les conditions météorologiques particulières de l’hiver entraînent la mise en place d’un dispositif spécifique pour assurer le maintien de la circulation, appelé viabilité hivernale (VH)..

Des moyens spécifiques
La viabilité hivernale demande une logistique élaborée et la mise en œuvre d’importants moyens humains et matériels pour assurer la sécurité des usagers de la route. Les interventions effectuées au cours de cette période visent à garantir aux usagers de la route des conditions optimales de sécurité et de mobilité.
Cependant, toutes les routes ne peuvent être surveillées et entretenues ni de la même manière, ni dans les mêmes délais. Les coûts induits seraient importants et la dépense parfois peu utile, sans compter les conséquences écologiques de traitements excessifs. C’est pourquoi tous les gestionnaires de réseau routier fixent des priorités d’intervention dans leur document d’organisation de la viabilité hivernale. Ils y précisent l’organisation du travail mise en place, les circuits d’intervention prioritaires et les moyens pouvant y être affectés dans le respect de la sécurité des usagers et de leur personnel.
Les équipes sont formées à la conduite et au maniement des engins, à l’utilisation optimale du sel…

Après chaque saison de viabilité hivernale, les gestionnaires routiers font un bilan et tirent des enseignements pour la saison suivante.

La gestion du trafic en cas d’intempéries
Des plans spécifiques de gestion du trafic sont établis à l’avance et, si nécessaire, mis en œuvre : ce sont les plans intempéries. Ils sont soit départementaux, soit interdépartementaux et sont déclenchés par le préfet de département ou le préfet de zone de défense.
Ces plans ont pour principal objectif d’assurer l’écoulement du trafic et la sécurité des personnes, en évitant le blocage des axes routiers et autoroutiers.

Néanmoins, malgré toute l’attention et les améliorations successives apportées à ces dispositifs, il peut arriver que l’action des pouvoirs publics ne suffise pas en cas de phénomènes climatiques exceptionnels ou lors d’une forte pointe de trafic.

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