Vie du chantier du tunnel du rond-point

Point d’étape au 15 mars 2011

Génie civil : le bilan
La galerie inter-tubes désormais achevée est prête à recevoir ses équipements (éclairage, poste d’appel d’urgence, ventilation). Dotée de portes coupe-feu, elle sera également éclairée et surpressée (pour éviter l’intrusion de fumée en cas d’incendie dans un tube et ouverture d’une porte par un usager en fuite). Des niches de sécurité (3 dans chaque tube) équipées d’un poste d’appel d’urgence ont également été aménagées. Quant aux câbles et réseaux électriques, ils sont désormais installés sous les trottoirs pour être également protégés du feu. Enfin, le caniveau à fente est installé et la voûte entièrement assainie.

Dernière ligne droite !

Le génie civil achevé, la troisième et dernière étape du chantier peut démarrer : éclairage, ventilation, signalétique lumineuse et caméras de vidéo-surveillance, tout est mis en œuvre pour garantir une sécurité maximale. Ces travaux d’une durée de 3 mois et demi vont démarrer le 28 mars 2011.

Coupe du tunnel
Les numéros sur le schéma se réfèrent aux descriptions ci-après :

1- Un éclairage adapté
Pour garantir aux usagers un éclairage moderne et adapté, les équipements sont entièrement remplacés.

2- Une ventilation optimale
Le tunnel ne dispose actuellement d’aucun système de ventilation. Au total, 6 accélérateurs seront installés dans le tube sud, et 13 dans le tube nord. Leur puissance permettra de parer à des incendies
ou accidents générant des fumées importantes.

Accelérateur

3-Une surveillance permanente
Les caméras installées à l’intérieur du tunnel sont associées à un système de détection automatique d’incident (DAI) qui permet de repérer toute situation anormale dans le tunnel (véhicule à l’arrêt ou à contre sens, présence d’un piéton, apparition de fumée…). Ainsi alerté, l’opérateur peut intervenir dans les meilleurs délais. Quatorze caméras seront installées (7 dans chaque tube) tous les 80 mètres. Quatre autres caméras présentes à l’extérieur ont déjà été posées et permettent de visualiser les entrées de l’ouvrage.

4-Des équipements électriques remis à neuf
Dans l’ouvrage et les locaux techniques, les équipements électriques seront remplacés. Les locaux techniques constituent le point de convergence de tous les réseaux. Ils abritent tous les équipements électriques : cellules haute tension, transformateurs, tableaux électriques, installations de transmission des données au poste de surveillance Osiris. Pour tenir les délais serrés, les équipes travailleront aussi de jour dans les locaux techniques. Chaque nuit, 15 à 20 personnes interviendront sur le chantier.

Tableaux éléctriques

5-Une signalétique sur mesure
Une signalétique lumineuse plus adaptée sera installée pour orienter les usagers et mettre en valeur les entrées des niches et de la galerie inter-tubes. Certains équipements comme les plots de jalonnement seront posés sur les piédroits pendant l’été, après les travaux de peinture.

Signalétique

A venir en juillet, la peinture des parois du tunnel
Touche finale du chantier, les parois latérales des deux tubes seront peintes cet été. Ces travaux interviendront également de nuit.

Pour en savoir plus : Téléchargez la lettre "info chantier numéro 4" de mars 2011

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Point d’étape au 15 octobre 2010

Le tunnel se transforme !
Galerie inter-tubes en voie d’achèvement, assainissement de la voûte en cours, mise en place progressive des caniveaux… Bien que peu visibles et réalisés de nuit, les travaux s’enchaînent et le tunnel se rénove. La preuve en images.

La galerie inter-tubes se dessine pas à pas

Longue de 7 mètres, la galerie de liaison est située au milieu du tunnel entre les deux tubes. Son creusement nécessite de réaliser au préalable une « voûte parapluie » implantée entre les deux tubes au dessus de la galerie et destinée à éviter tout éboulement au cours du creusement. Une fois le béton de la voûte pré-découpé à la scie puis démoli à l’aide d’un brise-roche, la construction de la galerie peut démarrer. L’excavation est effectuée progressivement et l’on pose, tous les 50 cm, un cintre métallique de confortement qui épouse la forme de la galerie. Le tout est ensuite « habillé » d’un revêtement provisoire en béton projeté sur lequel on vient appliquer une membrane en PVC assurant une étanchéité optimale. Les eaux d’infiltration qui circulent dans le massif sont dirigées vers les pieds de voûte, drainées et évacuées vers un collecteur longitudinal qui traverse le tunnel. Le revêtement définitif de la galerie est constitué de béton de 30 cm d’épaisseur. Pour le mettre en place, un imposant coffrage de bois, long de plus de 2 mètres, est fabriqué en atelier. La totalité du revêtement est construite en 3 plots successifs. Chaque fois, lorsque le béton atteint une résistance suffisante, il faut décoller le coffrage du béton, le faire glisser et le mettre à nouveau en place pour couler le plot suivant. Le béton de la galerie est coulé de la naissance de la voûte à la base du tunnel à l’aide d’une ouverture carrée réalisée dans la partie verticale du coffrage. Pour remplir la voûte, une ouverture à la clé permet d’envoyer le béton sous pression. Un trop-plein ouvert au point haut du coffrage permet de savoir qu’il est plein. Reste ensuite à réaliser l’intérieur de la galerie : portes latérales pour séparer l’espace de chaque tube du tunnel, réseaux, dallages…

Une voûte assainie progressivement

Lors de la construction du tunnel aucune étanchéité n’avait été mise en place. Il est aujourd’hui nécessaire d’y remédier en installant un nouveau profilé de néoprène en forme de demi-cercle sur les joints de construction du tunnel. Il capte ainsi les eaux et les évacue.

La totalité des réseaux enfouis

La fouille côté voie lente du tunnel permet d’enfouir tous les réseaux sous le trottoir.
On y retrouve :
- la canalisation incendie,
- le collecteur d’assainissement constitué d’un tuyau de 300 mm,
- un ensemble de fourreaux noyés dans du béton, appelé « multitubulaire », dans lequel passeront tous les câbles et fibres optiques nécessaires au bon fonctionnement des équipements du tunnel (ventilateurs, postes d’appel d’urgence, caméras, etc…) ou utilisés par différents concessionnaires pour traverser l’ouvrage (ERDF, France Télécom,…),
- le caniveau à fente utile pour la récupération des eaux de chaussée ou des liquides polluants ou inflammables éventuellement déversés lors d’un accident,
- tous les 50 m, des regards dits « siphoïdes » venant interrompre le caniveau à fente et permettant d’éviter la propagation d’un éventuel incendie des liquides s’écoulant. Le terrassement est réalisé à la trancheuse, au brise-roche hydraulique et à la pelle mécanique. Le caniveau à fente est constitué d’éléments préfabriqués en usine longs de 3 m.

Pour en savoir plus : Téléchargez la lettre "info chantier numéro 3" d’octobre 2010

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Point d’étape au 03 juin 2010

Le génie civil démarre !

Avec un léger retard sur le planning initial, les travaux de génie civil démarrent le 14 juin et se poursuivront durant 6 mois. Cette étape importante est réalisée de nuit de 20h30 à 6h du lundi soir au samedi matin. Un itinéraire de déviation est proposé aux usagers.

Circulation et travaux
Compte tenu de l’importance de la circulation aux abords du tunnel, les travaux ont lieu de nuit alternativement dans chaque tube. D’abord le tube nord - qui est le plus facile à fermer car il ne nécessite pas de basculer la circulation - puis le tube sud. Les équipements posés faciliteront la gestion du trafic (barrières de fermeture des voies) et l’information des usagers (panneaux à messages lumineux).

D’une durée de 3 mois dans chaque tube, les travaux s’organisent autour des 5 chantiers suivants :
- création de la galerie inter-tubes - du 7 juin à la mi-août ;
- réalisation de l’assainissement longitudinale, mise en place du caniveau à fente et coulage du bloc en béton multi-alvéolaire destiné à passer et protéger les câbles et réseaux électriques - du 7 juin à la mi-juillet ;
- réparation du système d’assainissement de la voûte - du 7 juin à la mi-août ;
- construction du bassin de rétention - du 7 juin à début septembre ;
- aménagement de l’escalier d’accès au terre-plein central et aux locaux techniques dans le passage souterrain existant sous la RN88 entre les rues de Dunkerque et de Gutenberg - du 7 juin à fin août.

Pour en savoir plus : Téléchargez la lettre "info chantier numéro 2" de juin 2010

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Point d’étape au 11 février 2010

Le chantier a démarré

Cinq mois après son démarrage, le chantier avance à bon rythme et dans le respect du calendrier. Après la pose des équipements interrompue par la trêve hivernale, place aux travaux de génie civil

1/ Des équipements neufs
La première étape est terminée. Elle a consisté à installer les équipements destinés à faciliter la gestion du trafic pendant et après les travaux.

Interruption de terre-plein central en amont et en aval du tunnel permettant le basculement de la circulation d’un tube à l’autre.

Barrières de fermeture installées sur les bretelles d’accès au tunnel et en terre-plein central lors de coupure sur les deux voies permettant d’interdire la circulation pendant les travaux.

Caméras orientables afin de contrôler en permanence les abords de l’ouvrage.

Panneaux à messages variables en « section courante » pour une information en temps réel sur l’état du trafic et « en accotement » pour informer les usagers sur les motifs de fermeture de la bretelle.

Quand génie rime avec sécurité

D’une durée de six mois, les travaux de génie civil s’organisent autour de cinq chantiers conduits simultanément.

Chantier n°1 : créer une galerie inter-tubes en milieu de tunnel de façon à permettre le passage d’un tube à l’autre en cas d’incendie. Cette galerie de communication est une sorte de « sas » équipé de portes coupe-feu et d’une borne d’appel d’urgence, destiné à permettre l’accès des usagers bloqués par un incendie au tube non impacté.

Chantier n°2 : aménager des niches de sécurité. Elles sont équipées d’un poste d’appel d’urgence relié au PC des CRS pour donner l’alerte et d’extincteurs à disposition des usagers en cas d’incident.

Chantier 3 : couler un bloc en béton « multi-alvéolaire » pour passer et protéger les câbles et réseaux électriques installés sous les trottoirs et garder ainsi intactes les possibilités de transmissions et de pilotage des équipements pendant un éventuel sinistre (incendie notamment ).

Chantier n° 4 : mettre en place un caniveau à fente permettant de récupérer les eaux polluées de la chaussée ainsi que les éventuels produits accidentellement déversés. Ce caniveau est équipé tous les 50 mètres de regards spécifiques permettant d’éviter la propagation d’un incendie de fluides inflammables. Un bassin de récupération des eaux de chaussée, situé à l’extérieur du tunnel, complète ce dispositif.

Chantier n°5 : réparer le système d’assainissement de la voûte et peindre les parois latérales du tunnel.

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Interview : JP. Giraudon, chef de projet à la DIR Centre-Est

Quel est le rôle d’un chef de projet ? Le chef de projet est le lien entre le maître d’ouvrage qui décide de la réalisation
du projet et les bureaux d’études et entreprises qui réalisent un projet technique. Il doit veiller au bon respect du planning et du budget avec le souci constant de la meilleure qualité de réalisation.

Quelles sont les spécificités techniques du chantier ? Ce chantier se déroule dans un tunnel de 500 m de long - donc dans un espace
restreint - toutes les nuits pendant 9 mois. Il s’agit d’une opération de détails plutôt que de grandes masses. Et quand il y a des détails à régler, cela demande beaucoup de préparation. Ainsi, pour 9 mois de travaux, il y a 4 mois de préparation !

Et les enjeux techniques ? L’enjeu est de taille puisqu’il consiste à améliorer la sécurité des usagers dans cet ouvrage tout en perturbant le moins possible la circulation automobile et les riverains durant le chantier. Nous avons donc fait le choix de réaliser les travaux de nuit avec une attention particulière portée aux nuisances sonores tout en garantissant chaque jour la remise en circulation normale dès 6 heures le matin.

Pour en savoir plus : Téléchargez la lettre "info chantier numéro 1" de février 2010

Crédit photo : DIRCE et T Chasspoux

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